La pêche de la truite
Dans un département où 100% des rivières sont classées en 2ème catégorie piscicole, la truite est très peu présente en Vendée.
Les caractéristiques hydromorphologiques (pente, débit, substrat,…) de nos cours d’eau ne sont pas favorables à la présence et à la reproduction de la truite fario.
La température de l’eau et les faibles débits observés en période estivale sont les principaux facteurs limitants sa présence.
Seuls quelques secteurs localisés en tête de bassin versant abritent des populations résiduelles de truites fario pouvant accomplir entièrement leur cycle de vie (reproduction et croissance).
En Vendée, la présence de la truite en rivières se limite aux lâchers de truites provenant de piscicultures réalisés pour l’ouverture en Mars. La pêche de cette espèce se pratique quasi essentiellement au bouchon ou au toc sur une période très restreinte.
Quelques secteurs plus techniques comme sur l’Yon à « Piquet » permettent à quelques individus de perdurer dans le temps. Il est par conséquent possible de capturer des truites toute l’année mais cela reste « accidentelle ».
Une autre espèce des eaux courantes et bien présente en Vendée, le chevesne
Cette espèce est présente en forte densité sur de nombreuses rivières. Que ce soit au toc, au leurre ou à la mouche, ce poisson très combatif vous procurera de fortes sensations. Très actif pendant la période estivale, il n’est pas rare de piquer des spécimens de 50 à 60 cm. L’Yon, le Grand Lay et la Sèvre Nantaise font partis des rivières abritant les plus fortes densités de chevesne. Certains secteurs sur ces cours d’eau vous permettront de pratiquer la pêche à la mouche dans des cadres inattendus.
* 2eme catégorie piscicole : Un cours d’eau est classé en deuxième catégorie lorsque le groupe de poisson dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés d’eau calme).